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Le Pen - Page 46

  • La persécution des automobilistes

    Jusqu’ici c’était une rumeur, de plus en plus insistante. On a désormais la preuve que les policiers doivent délivrer un maximum de contraventions s’ils veulent bénéficier de la prime au mérite.

    Une récente note de service de la hiérarchie policière de Dunkerque est parvenue à l’AFP. « L’activité sécurité routière à Dunkerque est largement insuffisante au regard du département », dit-elle, soulignant qu’il n’y a eu que 22 infractions hors stationnement établies en un an. « Des efforts restent à fournir pour atteindre la moyenne départementale s’établissant à 55 faits relevés par fonctionnaire. » La note stipule que le nombre de contraventions établies sera dorénavant évalué nominativement et que « le contrôle de cette activité servira de base pour le choix des méritants », lesquels empocheront une prime pouvant aller jusqu’à 600 euros, selon les syndicats.

    Puis l’AFP a reçu une note de service encore plus récente (du 8 février) de la hiérarchie policière de Beauvais, invitant les chefs d’unité et de brigades à rédiger un tableau  « concernant l’activité contraventionnelle de chaque fonctionnaire placé sous leur autorité », dressant le nombre de contraventions effectuées chaque jour et permettant d’évaluer nominativement le « rendement » de chaque fonctionnaire. « Chaque unité de service devra obligatoirement exercer au minimum un contrôle routier par vacation », et ces contrôles feront l’objet de suivis précis et réguliers, précise la note.

    On notera que Jean-Marie Le Pen est le seul candidat à la présidentielle à dénoncer cette persécution des automobilistes. Il est vrai que Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, pourrait difficilement le faire… et que les socialistes sont des persécuteurs résolus des automobilistes, comme le maire de Paris le montre de façon caricaturale.

  • Le Pen en Picardie

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu aujourd’hui en Picardie. Il a commencé sa journée par un « clin d’œil » insolite à la Chine , en allant se recueillir au cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer. Là sont enterrés 849 coolies venus en soutien des troupes britanniques pendant la Première Guerre mondiale. « Dans ce petit coin de Chine en Picardie, j’ai tenu à rendre hommage à ces célestes qui ne seront pas des oubliés de l’histoire », a-t-il dit, soulignant qu’au Front national « nous sommes des gens de mémoire ».

    Il a ensuite tenu une petite réunion au café-dancing de Noyelles, où il a plaidé en faveur des chasseurs, nombreux sur cette terre où CPNT concurrençait jusqu’ici le FN (sans pour autant l’empêcher de faire des scores importants) : « La première mesure à prendre sera de modifier la directive européenne de 1979 pour que chaque Etat puisse fixer les dates de chasse comme il l’entend ». Et il faut aussi qu’il soit possible de chasser dans les zones protégées par le label européen Natura 2000.

    A la mi-journée, il a déjeuné avec des élus picards, et dans l’après-midi il devait tenir une conférence de presse à Senlis avec deux maires qui ont promis leur signature et devaient expliquer les raisons de leur parrainage.

  • La baisse de la délinquance ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’Observatoire national de la délinquance, tout en affirmant que la délinquance est en baisse (c’est un organisme créé par Nicolas Sarkozy et l’on approche des élections), reconnaît une nouvelle hausse des violences au cours de l’année écoulée, mais souligne le « ralentissement » de la hausse.

    Revoilà donc le ralentissement de la hausse, qui a déjà tellement servi.

    En réalité, les violences gratuites ont continué d’augmenter à un rythme proche de 10% par an. Et elles constituent désormais, selon les chiffres officiels, près de la moitié de l’ensemble des faits violents de délinquance.

    Il est irresponsable de noyer cette spectaculaire montée de la barbarie dans des statistiques globales d’une prétendue baisse de la délinquance.

  • Le troisième homme

    Interrogé sur Canal Plus sur la percée de François Bayrou dans les sondages, François Hollande a répondu : « Le seul troisième homme possible, on le connaît, c’est Le Pen. François Bayrou ne peut pas être au niveau de Jean-Marie Le Pen. Arrêtez de créer d’autres effets. »

  • Grande audience

    L’émission « J’ai une question à vous poser » avec Jean-Marie Le Pen a réuni 6,4 millions de téléspectateurs. C’est la troisième meilleure audience de TF1 pour une émission politique depuis 15 ans, toutes chaînes confondues, derrière l’émission de la semaine précédente avec Nicolas Sarkozy (qui avait fait un énorme battage auprès des militants) et l’émission sur le référendum de 2005 avec Jacques Chirac.

  • Le CRAN pète les plombs

    Le prétendu « conseil représentatif des associations noires » (CRAN) « condamne » la « tentative de récupération politicienne » des Noirs de France par Jean-Marie Le Pen. Parce que Le Pen a fait l’éloge de la poésie d’Aimé Césaire dans l’émission Chez FOG.

    Ainsi Le Pen n’aurait-il pas le droit de dire qu’il apprécie la poésie de Césaire, au motif que Césaire est noir…

    Le CRAN est réellement une organisation raciste.

    Pour l’énerver un peu plus, on lui rappellera que Jean-Marie Le Pen avait été la première personnalité politique française à rendre hommage à Léopold Sédar Senghor, le chantre de la négritude, le jour de sa mort.

  • Le Pen sur TF1

    Jean-Marie Le Pen a passé avec un particulier brio l’épreuve du feu des questions de l’émission de TF1 J’ai une question à vous poser. Il convient de remarquer qu’une fois de plus le candidat national a été traité comme une personnalité politique respectable, et non comme un épouvantail à détruire. Les temps ont vraiment changé.

    Alors qu’une telle émission risque l’éparpillement des sujets, et de sujets qui souvent n’ont en réalité que peu à voir avec l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen a réussi (avec l’aide de Patrick Poivre d’Arvor qui sériait les questions) à structurer la soirée autour de points forts de sa doctrine politique.

    Après avoir tordu le cou aux accusations récurrentes de racisme (c’est la première fois qu’il pouvait s’exprimer aussi longuement et complètement sur la question), il a pu traiter en profondeur du problème de l’immigration et des conséquences concrètes d’une immigration qui ne cesse de déferler. Et il a averti solennellement nos compatriotes du danger réel de submersion, appelant à considérer ce qui se passe au Sri Lanka et au Kosovo, deux territoires où les immigrés sont devenus majoritaires et ont fini par réclamer le pouvoir.

    Rappelant fortement la nécessité de la préférence nationale, que la plupart des autres pays du monde appliquent alors qu’elle est chez nous interdite, il en a également parlé à propos de l’Europe. Il a montré que l’Union européenne n’avait pas tenu ses promesses, qu’elle avait aboli les frontières intérieures sans garder les frontières extérieures (tant pour l’immigration que pour le commerce), et qu’il fallait s’orienter vers une Europe des nations. L’erreur, a-t-il souligné, a été de vouloir construire des Etats-Unis d’Europe sur le modèle des Etats-Unis d’Amérique, alors que les vieilles nations d’Europe ne sont pas solubles dans un tel ensemble. Et il a rappelé qu’il était le candidat du non à la Constitution européenne, en phase avec le peuple français, quand ses principaux adversaires étaient tous (et sont toujours) des partisans du oui.

    Au même moment, à Strasbourg, François Bayrou tenait un grand discours européiste, soulignant d’emblée qu’il voulait « parler d’Europe, dans cette campagne électorale où personne n’en parle »… Or Jean-Marie Le Pen parle de l’Europe chaque fois qu’il en a l’occasion. Mais quand on ne tient pas le discours qu’attend Bayrou, c’est comme si on n’en parlait pas, sans doute…

    Après Jean-Marie Le Pen qui a pu s’exprimer pendant une heure, Marie-George Buffet, Philippe de Villiers et Olivier Besancenot se partageaient la deuxième heure. On aura pu remarquer qu’il n’y eut aucune attaque personnelle d’un candidat contre un autre, à une exception près : Philippe de Villiers commença bille en tête par une de ces charges qui étaient réservées naguère aux professionnels de la haine anti-Le Pen. C’était plus pitoyable que révoltant.

  • Le Pen et l’écologie

    Extraits du discours de Jean-Marie Le Pen hier à Nantes.

    Patriotes, nous voulons sauvegarder le patrimoine de la France qui s'incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. L'écologie, qui est la défense de l'harmonie entre la nature et l'activité humaine, est une valeur traditionnelle, au bon sens du terme, exigeant le respect des paysages, le respect des animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, de travail, de boucherie ou de compagnie, le respect des dons de la nature que sont l'air, l'eau, le ciel, la terre et la mer, le respect de l'ordre naturel. Cette harmonie, la France l'avait atteinte, grâce bien sûr à la beauté et à la diversité de ses paysages, mais aussi grâce au travail de nos ancêtres paysans qui, pour se nourrir et nourrir leurs contemporains, ont défriché des millions d'hectares de forêts, planté ailleurs des centaines de milliers d'arbres, conquis sur la mer des milliers de kilomètres carrés, drainé des milliers de marais insalubres, épierré nos coteaux, amendé les terres... La plupart des sites que nous admirons, comme le marais poitevin ou les Landes, sont le produit de ce travail humain sur la nature. Ils faisaient dire, un jour qu’il avait, venant du Maroc, survolé la France après l’Espagne, aride et rousse, au roi Mohammed V : « Votre Pays est un grand jardin ».

    Le matérialisme effréné qui inspire depuis des décennies la politique gouvernementale a détruit cette harmonie. Ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie n'ont pas arrêté ce phénomène, car ils utilisent le mot pour recycler trois idéologies particulièrement toxiques : le communisme, le mondialisme et le nihilisme. Seule une écologie authentique, fondée sur le respect de l'ordre naturel, le bon sens et la confiance dans le génie humain, peut concilier la sauvegarde de notre environnement avec le développement de notre nation.

    Les Verts et Bové sont peut-être moins dangereux que ceux, apparemment plus modérés, qui utilisent la peur pour imposer leur idéologie. En effet, il m’apparaît évident que les mondialistes jouent sur la peur d'une catastrophe écologistes planétaire pour imposer un nouvel ordre mondial.

    Aux yeux des peuples européens, pas plus l'édification de la société socialiste que la construction de l'Europe ne justifie la disparition de leurs libertés individuelles et nationales. En revanche la menace d'une catastrophe écologique mondiale, qui ne pourrait être surmontée qu'au prix d'une collaboration internationale sous la direction d'un organisme supranational, pourrait peut-être amener les Européens à renoncer à leur liberté personnelle et à l'indépendance de leur pays.

    L'écologie ainsi dévoyée peut conduire à l'établissement d'un système totalitaire mondial, un Big Brother contrôlant nos faits et gestes, rationnant nos activités et nos dépenses et imposant des normes sociales contre-nature.

    Et puis, disons-le, une autre idéologie anime les partis politiques écologistes, partout en Europe. Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population. « La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre , appelée Gaïa.  Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en œuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d’ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d’hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l’ère préindustrielle.

    Aujourd'hui, les dirigeants dont la politique a détruit nos campagnes, défiguré nos villes, exposé notre santé aux épidémies venues du monde entier, agitent des peurs millénaristes sur la fin du Monde pour garder leur pouvoir.

    Chers amis, chers compatriotes, combattants de l'Espérance française, n'ayons pas peur. Mettons nos pas dans ceux des génies qui ont fait la grandeur de notre pays et nous rendrons à la France sa beauté, aux Français la fierté d'appartenir à la plus belle des Nations.

    Lire l’intégralité du discours.

  • Le Pen sur France 2

    Jean-Marie Le Pen a été traité hier soir sur France 2 comme un candidat à l’élection présidentielle, et non comme un épouvantail fasciste. Cela lui a permis de s’exprimer clairement et longuement, et a permis aux téléspectateurs de découvrir le vrai Le Pen, combatif mais serein, ayant contrairement à ses adversaires une véritable vision de la France, et hissant le débat au niveau des véritables enjeux. En outre, les téléspectateurs ont pu constater que l’âge du capitaine est une fausse question, tant Le Pen apparaissait dans une forme physique éblouissante et avec une vivacité d’esprit que bien des jeunes peuvent lui envier.

    Il est difficile de dire quels ont été les points forts de l’émission, car Jean-Marie Le Pen ne pouvait que profiter d’un tel passage pour en faire une suite de points forts.

    On remarquera surtout sa volonté de dire la vérité sur tous les sujets, en battant en brèche la démagogie ambiante, en montrant sur chaque sujet à quel point la situation est dramatique et nécessite des réformes drastiques. Par exemple sur les retraites ou sur l’immigration. Et il n’a pas hésité à montrer sa différence jusque sur le sujet de l’amnistie des infractions routières, se déclarant favorable à une amnistie « pour les faits qui n’ont pas entraîné de risque de mort ou de blessures », car « les automobilistes sont littéralement persécutés et il serait normal qu’on leur permette de souffler un peu ».

    On aura noté son insistance à parler de la nation et de la patrie, et à constater qu’il est le seul à défendre ces notions essentielles. Cela se décline en lutte contre l’immigration (par la suppression des pompes aspirantes), en instauration de la préférence nationale, en refus de la double nationalité : « A un moment donné, on demandera poliment et calmement de faire un choix » à ceux qui ont deux nationalités. Il faut empêcher de venir chez nous tous ceux qui quittent leur pays à cause de la pauvreté, car sinon « nous serons submergés et quand nous ne serons plus majoritaires chez nous, nous serons esclaves ». Sur la nécessité de la préférence nationale, Jean-Marie Le Pen a donné l’exemple de « Bitru, smicard, qui attend  depuis dix ans un appartement ». Mais il y a toujours « une famille kurde qui arrive à poil avec dix enfants qui est prioritaire », car elle n’a pas de logement. Et Bitru attend toujours…

    La défense de la nation, cela passe par la restauration des frontières, a insisté Le Pen. Les frontières nécessaires pour lutter contre l’immigration et contre les effets pervers de la mondialisation (droits de douane). La France doit retrouver sa souveraineté, notamment vis-à-vis de Bruxelles. S’il est élu, Jean-Marie Le Pen s’engage à entamer immédiatement des discussions avec nos partenaires pour une redéfinition de l’Union européenne, respectueuse de la souveraineté des peuples, seule possibilité de redresser la situation démographique, économique et sociale.

    On aura aussi remarqué, vers la fin de l’émission, les propos très forts de Jean-Marie Le Pen sur l’avortement, cet « acte terrible », et sur la politique d’aide aux femmes enceintes qu’il entend mener pour combattre efficacement ce fléau. Ce qui va de pair avec une politique familiale active, permettant notamment à la mère de pouvoir s’occuper de l’éducation de ses enfants, car c’est dans la famille que se fait l’apprentissage des valeurs morales et sociales.

  • Sarkozy et la Constitution européenne

    Le 8 septembre dernier, Nicolas Sarkozy avait prononcé un discours-programme sur l’Europe, dans lequel il se disait favorable à l’élaboration d’un « mini-traité » de l’Union européenne réduit aux seules réformes institutionnelles. Eh bien c’est fini. Son conseiller Alain Lamassoure a déclaré hier : « nous ne parlons plus d’un mini-traité, mais d’un traité ordinaire ».

    « C’est un traité qu’on ne va pas rédiger avec un stylo, mais avec des ciseaux », a-t-il précisé : on reprend le texte de la Constitution européenne, on ne l’appelle plus Constitution, on enlève les « passages superflus » de la troisième partie, on se met d’accord entre les 27 avant la fin de l’année, et le texte est ratifié par les parlements nationaux. « Nous pouvons grâce à cela tenir le calendrier proposé par Angela Merkel », ajoute-t-il.

    Puisque les Français ont mal voté en 2005, on ne leur demandera pas leur avis. Comme le souligne cyniquement Alain Lamassoure, « la seule manière de s’interdire d’échouer, c’est de faire ratifier ce traité ordinaire par les parlements nationaux dans tous les pays de l’UE ».

    « C’est un tournant dans la campagne : Nicolas Sarkozy a décidé de se mettre au service d’Angela Merkel, et non de la France », commente Jean-Marie Le Pen dans un communiqué : « Nicolas Sarkozy ne tient aucun compte du référendum de 2005. Il se moque de la volonté exprimée démocratiquement par les citoyens. Il y ajoute la dérision d’un changement d’étiquette censé faire passer la pilule. »

    Un changement d’étiquette frauduleux : il ne s’agit en rien d’un « traité ordinaire » puisque l’on conserve tout ce qui en fait très précisément une Constitution (président permanent de l’Union, ministre des Affaires étrangères, hymne, drapeau, monnaie, citoyenneté, etc.). C’est seulement pour pouvoir « justifier » qu’on se passe de l’avis du peuple : à un traité « ordinaire » correspond la procédure parlementaire « ordinaire »…

    Nicolas Sarkozy, conclut Jean-Marie Le Pen, « n’est pas candidat à la présidence de la République française, il est l’homme de main de l’européisme destructeur des souverainetés nationales ».